mardi 17 avril 2012

Un champignon mangeur de plastique...

La grande importance de maintenir un haut niveau de biodiversité dans les écosystèmes est encore une fois mise en exergue par les chercheurs d'un laboratoire de biophysique et biochimie de l'université de Yale, aux USA. Plusieurs concepts associent la biodiversité et la valeur économique des écosystèmes naturels et artificiels. Le premier souligne l'aptitude des écosystèmes les plus biodiverses à mieux résister aux variations de son environnement. Le second porte sur les capacités, souvent insoupçonnées, des différentes espèces qui y vivent.

C'est ainsi qu'un champignon, endophyte (vivant dans une plante sans pour autant être un parasite de cette plante) et mangeur de plastique a été découvert dans une forêt en Équateur. Ce champignon dégrade un polymère du polyester polyuréthanne (PUR), un plastique présent dans un grand nombre d'applications et qui jusqu'à présent ne pouvait pas être recyclé. Il semblerait que ce champignon oeuvre aussi bien dans des conditions aérobies que des conditions anaérobies sur du PUR solide ou en suspension.

Cet exemple de bioremédiation ouvre des perspectives intéressantes. La bioremédiation est l'utilisation de micro-organismes (et plus généralement d'espèces animales, végétales ou microbiennes) pour traiter la pollution ou les déchets dont la plus ancienne forme est... le compostage !

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